C’est bien plus qu’une aumône qu’il faudrait accorder aux accordeurs de diatoniques, tant les représentants de ce métier apparemment ingrat sont peu nombreux en Belgique. On devrait leur élever un monument ! Et il en est de même pour les réparateurs, qui sont souvent (pas toujours) les mêmes.

Cela fait déjà un petit temps que, assez régulièrement, le Canard Folk reçoit des demandes de musiciens qui cherchent une adresse pour faire accorder, faire réparer,acheter ou même louer un diatonique. Il y a pas mal d’années – si longtemps que les fichiers informatiques n’en ont trace – nous avions publié une telle liste, dans laquelle figuraient déjà plusieurs artisans en âge de prendre une retraite bien méritée. Ceux-là ont généralement disparu ou n’exercent plus. Entre autres. Callewaert, petit-fils du fabricant belge du même nom, qui réparait et accordait chez Hohner à Bruxelles (c’était en mars 1983 – voir son interview dans le Canard Folk n°5).

Nous avons donc contacté une flopée d’accordéonistes belges, et constaté que beaucoup citent les mêmes noms.Certains n’hésitent pas à se déplacer en France, près de Reims, à Paris ou jusque Rennes !

Si les plus souvent cités sont (en ordre décroissant) Louis Spagna (qui peut pourtant avoir une longue liste d’attente), Iwein Jacobs et Raymond Gérard, il existe pourtant quelques accordeurs que personne (parmi les diatoniciens) ne semble connaître … Y aurait-il donc une raison de séparer les chromatiques des diatoniques dans l’accordage ?Cela nous a amené à poser une deuxième question à des accordéonistes belges, pour savoir ce qu’ils pensent d’un éventuel accordage « diatonique ». La question, telle qu’elle était formulée, était un peu vicieuse, mais il est clair que beaucoup, y compris des plus réputés, trouvent ce genre de question trop technique voire ne comprennent pas.Parmi ceux qui ont répondu, seule Marinette Bonnert a vraiment compris et assume son choix d’un accordage tempéré (écrivons pour l’instant : non diatonique) (1) en ajoutant cependant : « Je demande un accordage sec et tout à fait tempéré. Et les violons qui jouent avec moi doivent aussi jouer tempéré (…) Cela arrive qu’ils emploient un accordeur électronique 😉 Parfois ils s’accordent simplement du mieux qu’ils le peuvent ave cun accordéon pas toujours bien accordé 😉 et ils essayent quand même d’avoir leur quinte juste … Mais je pense que c’est compliqué pour eux de voir où est le juste milieu.

« Effectivement, ce n’est pas simple. Rappelons d’abord brièvement quelques notions musicales de base.On dit souvent qu’il existe 12 notes séparées d’un demi-ton : Do, Do# (ou Ré b), Ré, Ré# (ou Mib), Mi, Fa, Fa#(ou Sol b), Sol, Sol# (ou La b), La, La# (ou Sib), Si.En fait, ce n’est pas vrai de manière générale, car les dièzes ne sont pas à la même hauteur que les bémols.Ainsi, il y a environ un neuvième de ton (un « comma ») de différence entre Fa dièze (qui est légèrement supérieur) et Sol bémol, on parle donc de demi-tons chromatiques (de 5 commas) et de demi-tons diatoniques (de 4 commas).

Bien sûr les pianos, et les accordéons, n’ont pas de touches différentes pour Fa# et pour Sol b. Pour eux donc, il ne semble pas pouvoir y avoir de différence entre dièzes et bémols. La touche Fa# doit sonner « quelque part » entre Fa# et Sol b.

D’où la notion de gamme « à tempérament égal » qui,traitant les dièses exactement comme des bémols, adopte le même écart entre toutes les notes.Dans une gamme à tempérament égal, il est impossible d’avoir à la fois des quintes justes (de 3 tons et demi) et des octaves justes (de 6 tons).

Pour des raisons historiques, c’est la « gamme bien tempérée théorique » (GBTT) qui est la plus répandue. Elle est basée sur des octaves justes, divisées en 12 demi-tons égaux. Ses quintes ne sont pas justes, ce qui peut créer des difficultés lorsqu’un piano joue avec un ensemble de cordes, car les violons et violoncelles s’accordent en quintes justes.

Une autre méthode a donc été mise au point, et a fait ses preuves : le tempérament égal à quintes justes (TEQJ),basée sur des quintes justes divisées en 7 demi-tonségaux, et avec des octaves légèrement agrandies.

En fait, on remarque qu’une octave juste sonne un peu »plat » (la bonne musique n’observe pas rigoureusement les lois physiques), ce qui n’est pas le cas des quintes justes.

Revenons pour un moment à nos accordéons, pour lesquels on pourrait se dire que le problème est moins grave que pour le piano, du fait de la présence de vibrato(plusieurs lames accordées à des hauteurs légèrement différentes produisent un battement d’autant plus rapide que la différence de hauteur est grande). Mettons cependant quelques bémols à cette affirmation :

-le résultat sera toujours meilleur si la voix juste (appelée « unisson ») est correcte-certains demandent un accordage « sec » (sans vibrato)
-on peut supprimer des voix en actionnant des registres
– les passages lents avec violons risquent quand même de se faire remarquer.

D’autre part sur un diatonique Sol/Do on joue principalement en Sol majeur, Do majeur et La mineur : il devrait donc être possible de l’accorder de manière non tempérée puisqu’il n’y a qu’un vrai dièse (le Fa) et aucun bémol ! Ce serait idéal pour jouer avec les violons, mais sans-doute un casse-tête pour les accordeurs qui devraient être capables d’appliquer plusieurs méthodes d’accordage. Ceci sans même parler des accordéons à trois rangs.

Certains accordeurs acceptent cependant (ou ont accepté)de réaliser un accordage « diatonique ». Ainsi Callewaert acceptait d’accorder une gamme « juste » de Sol sur la rangée de Sol (avec un Fa dièze qui n’est pas un Sol bémol), et une gamme « juste » de Do sur la rangée de Do;ses quintes sont justes sur chacune des rangées, mais leDo de la rangée de Do n’est pas exactement à la mêmehauteur que le Do de la rangée de Sol !

On en vient donc à se demander ce qu’est une gamme juste, et on finit par découvrir que cette notion n’est pas du tout évidente ! Certains parlent de la gamme de Pythagore, d’autres de la gamme de Zarlino (il s’agit de Gioseffo Zarlino, du 16ème s.) et d’intervalles « naturels »… entre autres.

La gamme de Pythagore,provenant probablement d’une technique d’accordage en quintes des lyres et cithares de l’antiquité, est basée sur un cycle de quintes justes. On part d’une note (par exemple Fa), on multiplie sa fréquence par 1,5 pour obtenir Do; on multiplie la fréquence de Dopar 1,5 pour obtenir Sol, et ainsi de suite pour Ré, La, Mi,Si, … en prolongeant par Fa dièze, etc (et en revenant de temps en temps à l’octave inférieure pour éviter de monter continuellement dans l’aigu). Ce système est simple, mais l’expérience montrequ’il produit des tierces et des sixtes que notre oreille jugeun peu trop grandes.

La gamme de Zarlino, appelée aussi « gamme des physiciens », est basée sur les intervalles fournis par les harmoniques naturels des instruments. On sait que chaque instrument (2) produit non seulement une note fondamentale mais aussi une série d’harmoniques qui sont des notes de plus en plus aigües (et de moins en moins intenses), dans une séquence qui est toujours la même. Sivous jouez un Do, les harmoniques sont : un deuxième Do(à l’octave au-dessus), un Sol, encore un Do, un Mi, etc.Intellectuellement séduisant, ce système produit les mêmes quartes, quintes et octaves que Pythagore, mais a comme défaut de produire une gamme qui contient deux sortes de tons (majeurs et mineurs) : dans la gamme de Do, l’intervalle entre Do et Ré n’est pas le même qu’entreRé et Mi, il diffère d’un comma. Gênant, car la conséquence est que pour moduler de Do majeur en Sol majeur il faut non seulement diéser le Fa mais aussi hausser le La d’un comma. Inversément, si les gammes de Do et de Sol majeur ont le même La à 440 Hz, on trouve par exemple que le Do de la gamme (ou rangée)de Do est à 264 Hz tandis que le Do de la gamme (ou rangée) de Sol est à 260,7 Hz. Si on « croise » souvent sur un accordéon diatonique, voilà un désavantage certain …qui de plus, est de nature à troubler encore plus les violonistes.

Ajoutons que, heureusement, la justesse est une notion toute relative : il y a la justesse théorique (quelle qu’elle soit) et, beaucoup plus importante, la justesse expressive qui consiste à s’écarter esthétiquement de la règle, tout en donnant l’impression de jouer juste. La justesse évolue au fil des siècles et selon les cultures : nos tierces actuelles étaient appelées « chèvres bêlantes » par les musiciens occidentaux du 17, qui employaient des tierces plus petites (sur leurs orgues et clavecins, par exemple). Et l’oreille musicale s’éduque en fonction, entre autres, de la méthode d’accordage : il nous est devenu difficile de distinguer un Ré dièse d’un Mi bémol.

Tout ce qui précède milite en faveur d’un accordage à tempérament égal, donc non spécifique aux diatoniques. Il n’y a pas de raison de fuir les accordeurs spécialisés en accordéons chromatiques. Et, puisque ce système a fait ses preuves pour le piano (sans encore être le plus répandu : la polémique reste d’actualité), l’accordage préféré devrait être le tempérament égal à quintes justes (TEQJ). De même qu’il permet au piano de mieux s’intégrer dans un orchestre classique, il doit permettre aux accordéonistes de mieux s’entendre avec les violonistes !

Le problème, c’est l’inertie et l’historique. Les instruments à frettes comme les épinettes sont en GBTT. L’accordage s’enseigne encore très majoritairement en GBTT. Un accordeur réputé comme Laurent Jarry, de la Boîte d’Accordéon à Paris, n’a jamais reçu de demande d’accordage en TEQJ et, bien qu’il le considère techniquement possible, déclare n’avoir aucune disponibilité pour le faire. Cela n’empêche pas d’essayer de faire bouger les choses.

Alors, avant votre prochain passage chez un accordeur,demandez donc s’il peut fournir ce service et discutez-en avec lui. Par exemple, Iwein Jacobs peut le faire mais ajoute que « c’est une demande intéressante », signe qu’on ne le lui demande pas souvent … A l’opposé, Raymond Gérard le fait souvent et note qu’il y a des modes :jusqu’il y a 3 ou 4 ans les chromaticiens voulaient du « gros musette » presque faux, alors que maintenant tant les diatoniciens que les chromaticiens sont de plus en plus précis, au point qu’il s’est acheté un accordeur électronique qui mesure au 1/1200ème.

Enfin, rappelons que l’accordage reste et restera toujours un art (3), ce n’est pas l’application purement mathématique d’une théorie. Une quinte sans battement est juste pour un musicien, mais ne l’est pas forcément pour un physicien ou pour un fréquencemètre électronique.

Pour ceux qui voudraient approfondir ces notions, nous recommandons chaudement l’ouvrage « Piano bien tempéré et justesse orchestrale » de Serge Cordier(l’inventeur du TEQJ) paru aux éditions Buchet/Chastel à Paris en 1982 (273 pages).
L’encyclopédie Wikipedia consacre également un bref article au « tempérament égal à quintes justes », avec un intéressant commentaire d’un accordeur de pianos.
Le site virga.org/zarlino vous emmènera à la découverte des intonations de la Renaissance, avec fichiers midi et mp3 en guise d’accompagnement d’une ssai théorique … et un logiciel Zarlino.

Notes

(1) par souci de simplicité, les notions de « diatonique » et »chromatique » que nous employons dans cet article nesont pas toujours identiques aux définitions données par la théorie musicale.

(2) à l’exception des instruments « à hauteur indéfinie »comme certains instruments de percussion à membrane,et peut-être aussi le triangle.

(3) Louis Spagna attire l’attention sur l’importance de la circulation du flux d’air dans l’instrument : sur certains modèles, il y a de fortes chances d’avoir une perturbation d’air à un certain endroit, qu’il faut compenser par l’accordage. C’est pourquoi il n’est pas « fan » des petits instruments bourrés de sommiers et d’anches, où la circulation n’est pas optimale, et où il arrive même que les anches graves (de la main gauche ou de la main droite) se touchent presque, avec comme conséquence qu’elles ne tiennent pas la hauteur du son lorsqu’on tire un peu fort…paradoxalement, certains musiciens trad tirent parti de cet effet presque wah-wah .

 

Liste d’accordeurs, réparateurs et vendeurs d’accordéons diatoniques

OCCASIONNELS

Les personnes mentionnées dans cette partie « occasionnels » n’en font pas un métier. Elles peuvent cependant vous dépanner à l’occasion, et ont l’expérience nécessaire.

BLANCHY Maurice, tél 0476/42 72 02. avait un atelier d’accordage et de réparation, qu’il a quasiment arrêté, par manque de temps, depuis qu’il est devenu accordéoniste professionnel. Il assure encore uniquement la maintenance des accordéons de ses élèves, ainsi que des accordéons vendus avec son associée du magasin le Chat Pitre à Wavre(Chaussée de Louvain 60 à 1300 Wavre, 010 24 22 64). En effet depuis 9 ans il est le vendeur exclusif en Belgique des accordéons Vercelli, chromatiques mais aussi diatoniques (voir www.cooperfisa.com) .

DERU André à Chastre, 071/87 96 58, répare (mais n’accorde pas) les diatoniques et les claviers piano, en association avec Louis Spagna. C’est un peu la suite de Libouton. Il le fait pour son plaisir et pour rendre service, ce n’est pas un métier.

DRUART Yvan-Louis (ex-Jug of Punch, où il s’était fait connaître par ses nombreuses compositions et par son violon à frettes) fait de l’accordage (pas de réparations) en hobby. Il habite à 7360 Boussu, 065/78 35 37.

LOTHAIRE Philippe 0486/522 787, joue lui-même de cet instrument. Il accorde et répare les diatoniques à Bruxelles. Il a travaillé avec Marc Serafini (fabricant à Toulouse) et avec Emmanuel Pariselle à qui il donnera un coup de main lors du stage le 10/7 près de Nassogne. Lui téléphoner et prendre rendez-vous.

MOONEN Wilfrid (de ‘t Kliekske), Raoul Merckxstraat 37, 1755 Kester, 054/566 905, wilfridmoonen@scarlet.be, répare et accorde diatoniques et chromatiques. Il le faisait jadis professionnellement, mais ce n’est plus qu’à petite échelle. On peut toujours s’adresser à lui, comme dans le passé, pour acheter des Castagnari mais désormais lui-même n’a plus de valeur ajoutée, dit-il, car n’importe qui dans le Benelux peut désormais commander directement à Castagnari.

SPAGNA Louis à Céroux-Mousty 010/61 37 49 ne fait plus d’accordage ni de réparation professionnellement depuis la disparition de Libouton, mais il peut accepter de vous dépanner occasionnellement.

THEUNINCK Lucien à Mouscron 056/33 27 80 a 67 ans et ne travaille plus mais veut bien encore dépanner s’il n’y a pas trop de boulot. Par exemple, il veut bien accorder quelques notes, mais il ne veut plus faire d’accordage complet.

PROFESSIONNELS

Cette liste de vendeurs, réparateurs et accordeurs professionnels n’a certainement pas la prétention d’être exhaustive,surtout pour les pays étrangers : elle ne contient que les noms que les accordéonistes contactés nous ont cités.

Belgique

ACCORDÉON SERVICES : GERARD Raymond, Grand’Rue 92, 4870 Foret (Trooz), 04/3517049,accordeonservices@skynet.be. Répare et accorde, et vend des occasions, uniquement sur rendez-vous. Spécialisé tant enchromatiques qu’en diatoniques, et peut accorder aussi en quintes justes.

ACCORDEONS VISEUR : JACOBS Iwein, Hoek 76 – Unit 82-83, 2850 Boom, tél 03/866 47 57, www.accordeons-viseur.com, info@accordeons-viseur.com. Point de vente et de service pour diatoniques, notamment Castagnari. Il vend des diatoniques G.Verde (marque d’études de Castagnari), Maugein, Paolo Soprani, Viseur, Weltmeister. Il loue aussi des diatoniques. Ouvert le samedi 10h-17h. En semaine il faut fixer un rendez-vous. Son occupation principale est la réparation et accordage de tous types d’accordéons. Il peut accorder en quintes justes à la demande.

ATELIER DE LUTHERIE : GILLET Luc, rue de Jamioulx 343, 6110 Montigny-le-Tilleul, tél/fax 071 21 56 24,adl.gillet@skynet.be, www.lutherie.be, vend, loue et répare divers instruments, et fabrique des cithares. On ytrouve des accordéons Bernard Loffet (achat & location). Le site web ne mentionne cependant pas les accordéons.

DAYTONE (Hamelryck), 65 rue d’Artois à Bruxelles 02/512 3683, www.accordeons-hamelrijk.com, vend des accordéons tchèques de base sous la marque Hamelina et a un atelier de réparation et d’accordage. Heures d’ouverture : du mardi au vendredi 9h30 – 12h et 14h-18h; le samedi 9h30-12h. Délai d’accordage : 1 à 2 semaines. Résumé de la conversion téléphonique avec une patronne à l’attitude assez peu commerciale :
– vous l’avez acheté ici ?
– non, en Italie
– il est vieux ?
– une vingtaine d’années, mais c’est un solide, un Castagnari
– il vaut toujours mieux le faire accorder là où vous l’avez acheté.
– oui, m’enfin c’est en Italie …
– vous avez bien été en Italie pour l’acheter !
– oui, mais c’était pendant les vacances, et je ne suis plus jamais retourné en Italie
– je connais cette firme d’accordéons : ils travaillent beaucoup avec les touristes. Enfin, vous pouvez venir ici …
– est-ce que vous pouvez faire un accordage en quintes justes ?
– nous faisons l’accordage classique, qu’est-ce que vous voulez dire ?
– eh bien je voudrais que ce ne soit pas un accordage tempéré habituel avec octaves justes, mais bien en quintes justes
– (après un silence) il faudra que vous veniez quand je suis là,pour m’expliquer exactement ce que vous voulez.

MEULEMANS Mme, 222 Boomgaardenstraat à Berchem (Anvers) 03/230 07 10 accorde et répare mais a énormément de boulot. Si ce n’est que pour accorder quelques lames et que ce n’est pas urgent, elle veut bien le faire d’ici quelques mois. Notons que sa manière de parler néerlandais n’est pas très facile à comprendre.

LE CHAT PITRE, chaussée de Louvain 60 à 1300 WAVRE, (010 24 22 64) est (avec Maurice Blanchy) depuis 9 ans le vendeur exclusif en Belgique des accordéons Vercelli, chromatiques mais aussi diatoniques (voir www.cooperfisa.com). Il répare et accorde les accordéons qu’il a vendus.

France

ATELIER DESAFINADO : DA CRUZ Jorge, 20 rue d’Ouman – F 10100 Romilly sur Seine (Aube, région Champagne-Ardennes), tél 0033/3 25 24 38 41, portable 0à33/6 19 01 48 14. Entretien et réparation.GAILLARD Bertrand , 2 rue de la Balline , 44 240 La Chapelle sur Erdre, tél 0033/2 28 01 20 92, voir l’interview de ce fabricant sur www.cmtra.org/spip.php?article418

LA BOITE D’ACCORDEON : JARRY Laurent, 8 rue du Sergent Bobillot, F 93100 Montreuil (Paris), tél 0033/1 48 58 63 97.Depuis 1989 il répare, restaure, accorde, … et collectionne. Voir www.myspace.com/laboitedaccordeon et www.boite-accordeon.com, e-mail boite-accordeon@wanadoo.fr. De plus il se déclare spécialiste des occasions. Il vend également des mélodéons Clarence Martin (Louisiane). Il est ouvert le lundi de 14h à 18h, du mardi au vendredi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 18h30; le samedi sur rendez-vous uniquement.

LA BOITE A FRISSONS : SERAFINI Marc, 3bis rue de la Clef, F 31120 Portet sur Garonne (près de Toulouse), tél 0033/562 48 98 32, pagesperso-orange.fr/accordeons.serafini ou www.la-baf.com. Il produit 20 à 30 excellents accordéons par an (avec des registres main droite placés sur la grille, près des boutons), qu’on ne trouve pas en Belgique mais qui peuvent être expédiés. Il vend aussi des Hohner 2915 qu’il reçoit de l’usine, qu’il démonte et « prépare » (y compris mettre de bonnes bretelles, réduire le claquement des boutons, remplacer parfois certaines anches, supprimer les tierces, accordage au choix) et revend au même prix que celui du marché. Il les loue également, mais vu la distance … Il vend aussi des Mengascini.

LE PIANO A BRETELLES : ROGUEZ Philip, 24 rue de Châteaudun, F 35000 Rennes, tél 0033/2 99 63 39 07,www.pianoabretelles.fr, vend et répare. Il est distributeur exclusif en France de la marque italienne Stelvio et propose toute une série de modèles Hohner. Les accordéons d’occasion dont décrits sur son site, avec indication du prix et photo. Il est ouvert du mardi au samedi de 9h15 à 12h et de 14h à 19h (18h le samedi).

LOFFET BERNARD, 4 rue du Commandant Cousteau à F 56850 Caudan (près de Lorient), tél 0033/2 97 05 68 92,diato.org, fabrique, vend, répare et accorde. Vous trouverez ses accordéons en Belgique à l’Atelier de Lutherie.

MAISON DE L’ACCORDÉON : LERAY Jean-Pierre, 143 rue de Nantes, F 35200 Rennes, tél 0033/2 99 67 30 31, vend et répare. ROYEZ MUSIC, 156 rue du Molinel à Lille (France), 0033/320 54 58 19 vend des accordéons Hohner mais n’est pas spécialisé en accordéons.

SALTARELLE (dont le modèle de base Bouëbe), www.saltarelle.com, est représenté en Belgique exclusivement par Accordéons Viseur.

Italie

CASTAGNARI 0039/071 757 42 94, www.castagnari.com, e-mail info@castagnari.com. Sur le site figurent notamment des photos et un film sur la construction d’un accordéon.

Castagnari

Pays-Bas

COOLEN : dans le sud des Pays-Bas, établi à Tilburg depuis 1949 il y a www.coolen-accordeons.nl, e-mail info@coolen-accordeons.nl, qui vend plusieurs marques de diatoniques (Hohner, Weltmeister, Accordiana, Victoria et des modèles tchèques et slovènes), neufs et d’occasion. Ouvert le mercredi 10h-15h et le samedi 10h-17h, les autres jours sur rendez-vous en téléphonant au 013 542 381 6.

Internet

Vous pouvez aussi commander des Hohner par internet sur www.harmonicaland.com. Il s’agit bien d’une vente uniquement par internet (mais basée apparemment en France), avec toute une série de modèles Hohner diatoniques (y comprismélodéon) mais aussi concertinas et harmonicas.

Marc Bauduin

Merci à Marcel Beaujean, Marinette Bonnert, Lucienne Bronckaers, Sophie Cavez, Pierre Depret, Christian D’Huyvetter, Raquel Gigot, Christian Gillisjans, Michel Heijblom, Jacques Ista, Laurent Jamar, Didier Laloy, Brigitte Lambotte, PhilippeLebeau, Richard Lenglart, Joachim Loneux, Ruprecht Niepold, Marianne Uylebroeck, ainsi qu’aux vendeurs/réparateurs/accordeurs qui nous ont fourni des infos.

(paru dans le Canard Folk de mai 2009)