CF 19-20 Rozemarijntje

Dans un air en 2/4, on joue bien souvent, à la main gauche, une basse sur le premier temps et un
accord sur le deuxième temps. Mais dans ce morceau-ci, il arrive que la basse et l’accord ne portent
pas le même nom. Ainsi, dans la mesure 3 : basse La et accord Sol tiré ; mesure 5 : basse Sol tiré et
accord La, …
D’autre part, une certaine habitude flamande, non notée dans la partition (vous décidez ou non de
l’adopter) consiste, dans la toute dernière mesure, à ajouter sur le deuxième temps la basse et
l’accord de Mi simultanément, pour relancer la mélodie.
Il y a deux moments importants dans cet air : ce sont les deux notes blanches. Il s’agit donc de les
poser bien sur le temps, et de les accentuer nettement (ce qui ne veut pas dire brusquement !).
Parallèlement, la main gauche souligne aussi ces moments en allongeant basse et accord dans les
mesures 4, 11 et 12.
Ce n’est pas tout de souligner un moment, il faut aussi l’amener. Par exemple, écourtez un peu les 4
notes de la mesure 3 ; et, si vous avez envie de tenter une fioriture, placez-la tout au début de la
mesure 4, comme deux notes rapides, ce qui donne en tout 7 8 7 en poussé sur la rangée
intérieure. Par contraste, la blanche de la deuxième phrase serait amenée, dans le mesure 11, par
deux noires non écourtées.
On peut bien sûr jouer cette mélodie de différentes façons : lentement, doucement, sans à-coups ;
ou plus rapidement, plus gaiement, notamment en dédoublant la première note (deux croches au lieu d’une noire.

Fichiers audios : CF-019-020 Rozemarijntje (2ème voix) CF-019-020 Rozemarijntje (Thème)